Le 26 juin est une journée de lutte contre la drogue. Des manifestations ont été organisées au Cameroun. Retour sur quelques points forts.
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la drogue, l’activité qui a particulièrement retenu notre attention était la marche organisée par le ministère de la santé le 1er Juillet 2017 dans les rues de Yaoundé, la capitale. Cette marche, en collaboration avec le Comité National de Lutte contre la Drogue (C.N.L.D), avait pour ambition de sensibiliser les populations de la cité capitale sur les méfaits de la drogue.
En fait, on remarque que les drogues et les stupéfiants sont de plus en plus consommés par la jeunesse camerounaise. De nombreux cas sont observés dans les établissements scolaires. La variété que l’on y rencontre est celle que l’on nomme le "tramol". Lorsqu’on va à leur rencontre, ils font croire que cela leur procure des énergies et même de l’intelligence. Certains font croire que c’est à l’entame d’un match de football qu’ils ont pour la première fois consommé ce produit et ils ont observé qu’ils ont pu tenir jusqu’à la fin du match et même qu’après ils ne se sentaient pas fatigués.
A la question de savoir comment ils se procurent du "tramol", ils disent que c’est par le biais des vendeurs dans les cantines scolaires. Ils entrent avec ce produit et le vendent aux élèves dans l’enceinte de l’établissement scolaire. La conséquence est que les élèves deviennent incontrôlables et très violents à l’endroit de leurs camarades et de leurs enseignants allant souvent jusqu’aux agressions physiques ou avec des armes blanches. Cela explique donc en partie la violence qui se déploie en milieu scolaire.
La consommation de cette drogue se retrouve aussi chez des automobilistes qui font une espèce de transport urbain qu’on appelle « moto-taximen ». Eux affirment aussi que ce produit leur donne de l’énergie pour tenir dans leur travail. Ils sont, à l’observation, habités d’un sang-froid inégalable. Ils prennent beaucoup de risque dans la chaussée au point d’être à l’origine de plusieurs accidents mortels.
C’est donc l’occasion de louer cette initiative du ministère de la santé publique et du C.N.L.D. Les populations doivent être sensibilisées sur les désastres causés par la drogue et les autres stupéfiants pour participer à la lutte contre leur consommation.
Vivement que la sensibilisation continue, que les Ministères en charge de l'éducation s'y investissent un peu plus et que la répression suive en tant que de besoin pour que vive la jeunesse.