Le 22 aout 2017, le ministre camerounais du commerce a inauguré dans la localité de Bodmakak, région du Centre du Cameroun, deux centres de traitement du cacao après la récolte. Les centres permettront le séchage et des fermentations efficaces et efficientes du cacao sorti de cet important bassin de production.
Cette méthode industrielle consiste à mettre le cacao dans trois bacs successifs avant de le faire fermenter via des sacs transposés dans des fermenteurs d’une capacité de 1050 kg (trois bacs de 350 Kg chacun) 500 Kg. Et six jours après, il est stoké dans un séchoir solaire installés sous des hangars construits avec une structure métallique. Chacun des fermenteurs aura une capacité de 1050 Kg (trois bacs de 350 Kg chacun), contre 500 Kg pour chaque séchoir.
Le procédé permet d’éviter le séchage et la fermentation par enfumage, la fumée altérant la qualité du cacao en plus de lui laisser une odeur répulsive. Ce qui entraîne une décote sur le marché mondiale. Les autorités camerounaises misent sur une production de qualité pour faire face à la baisse des cours sur le marché mondial.