La capitale camerounaise abrite du 12 au 14 decembre, la deuxième conférence internationale sur l’urbanisation durable au Canada, en Chine et en Afrique (Icccasu II). Cette réunion regroupera 500 participants venus des trois continents. Les travaux qui vont durer trois jours auront pour thème: «Développement urbain intelligent: des actions locales vers le global». Selon le ministère camerounais de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), cette conférence est «une opportunité pour développer des thématiques en relation avec les défis urbains de l’heure au Cameroun». A date, la politique d’urbanisation du Cameroun fait face à de nombreux défis urbains comme l’insécurité foncière, le désordre urbain, la mobilité urbaine, l’habitat précaire et l’utilisation desTIC.
Il est attendu du forum «des réalisations concrètes pour le développement urbain et la construction de villes répondant aux normes de durabilité, de résilience, d’inclusion et de sécurité; la meilleure connaissance des rapports entre le développement urbain et les problématiques sécuritaires ; la planification plus efficace des services de base autour des logements urbains ; la maitrise de l’impact des économies urbaines émergentes» indique le ministre Jean Claude Mbwentchou. La conférence sera précédée du 09 au 11 décembre, d’un atelier international de formation sur le thème «Développement urbain 2.0 : des outils opérationnels pour une planification urbaine intégrée et concertée» à l’endroit des chefs de projets en maitrise d’œuvre, des architectes, urbanistes et paysagistes, des personnels des collectivités territorialesdécentralisées.
Des experts du programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat) et de l’université d’Ottawa au Canada ont sé-journé au Cameroun en avril dernier, pour assurer les préparatifs de ce rendez-vous scientifique. Le comité scientifique de cette Conférence est composé de Huhua Cao de l’Université d’Ottawa, co-président de l’Icccasu; AliouneBadiane, co-président de l’Iccasu; Claude Ngomsi de l’Onu-Habitat et de Brooke Ward de l’Université d'Ottawa.