La population africaine pourrait passer de 1 milliard à plus de 2 milliards d’habitants d’ici 2050, faisant doubler le volume des déchets produits dans les grandes villes. Comment tirer partie de cette pollution grandissante pour en faire un objet de développement durable ? La question prend tout son sens au vu de l’énorme potentiel économique contenu dans les déchets. Le professeur Pius Moulou, Secrétaire exécutif de l’Ong One zone a suggèré, au cours d’une conférence donée à l’Institut français de Yaoundé, aux Etats africains de profiter des nombreuses opportunités qu’offre la finance verte, en mettant sur pied des mécanismes de transition énergétique, de développement propre, d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques, conformément aux Accords de Paris.
