Pour leur permettre de communiquer davantage et surtout de trouver des débouchés à travers la planète, l’Institut africain d’informatique (IAI), représentation du Cameroun, vient de former aux technologies de l’information et de la communication (TIC) 150 femmes du village Nkometam, dans le département du Nyong et So’o (région du Centre).
En effet, dans le cadre dans le cadre de l’opération un Million de jeunes, d’enfants et de femmes (MIJEF) à l’horizon 2035 parrainée par la première Dame, Chantal Biya, les séminaristes de cette promotion en majorité agricultrices et commerçantes ont été initiées aux modules informatiques Microsoft Word, Excel, Internet, réseaux sociaux et l’entreprenariat.
En présence du Représentant résident de l’IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda, des autorités administratives, politiques, traditionnelles de la localité, les récipiendaires ont reçu leurs attestations de fin de formation, le 24 mars 2018.
Dans son intervention, Armand Claude Abanda a demandé aux heureuses lauréates d’exploiter à bon escient les connaissances acquises. Une façon pour le Représentant résident de demander à ces jeunes filles et femmes de ne pas prêter le flanc aux nombreuses dérives (prostitution, publication propos violents ou haineux, mauvaises rencontres, usurpation d’identité, atteinte à la vie privée, désinformation ou Fake news, pornographie, harcèlement, addiction aux jeux de hasard …) charriées par les réseaux sociaux.
Et le Représentant résident de préciser : «L’option rurale de MIJEF 2035 a été instruite par la marraine nationale Mme Chantal Biya. Et Nkometam, dans l’arrondissement de Mbalmayo, en est une parfaite illustration».
Pour mémoire, lancée le 13 mars 2015 à Yaoundé, l’opération MIJEF 2035 vise à former les couches sociales les plus marginalisées, précisément les enfants âgés de 6 à 14 ans, les jeunes de 15 à 25 ans et les femmes de plus de 25 ans. Et d’après les responsables de l’IAI-Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya à Yaoundé (capitale du Cameroun), le cap de 100 000 personnes formées a largement été dépassé, trois ans après le lancement officiel de l’opération citoyenne qui vise à arrimer des Camerounais à la modernité.