A cet effet, un Accord de siège a été signé le 02 septembre 2018 à Pékin (capitale chinoise).
C’est une convention nouée entre l’Organisation internationale pour le Bambou et le Rotin (INBAR) et le gouvernement camerounais, respectivement représentés par le Dr. Hans Friedrich (le Dg de INBAR) et Lejeune Mbella Mbella (le ministre des Relations extérieures).
À travers le partenariat paraphé en marge du 3è Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), la partie chinoise se charge de créer des emplois au Cameroun et procéder à un transfert de technologie (formation des acteurs) du secteur d’activité en friche dans ce pays de l’Afrique centrale.
Avec cet appui qui rentre dans le cadre de la longue coopération fructueuse entre les deux pays, le Cameroun va amorcer la promotion du développement de ces ressources naturelles en quantité à travers le pays.
Une opportunité pour les pouvoirs publics camerounais de sortir les nombreux acteurs de la filière bambou de Chine (une graminée) et rotin de l’informel pour le formel.
Ce d’autant plus que cette filière présente une niche d’emplois non négligeable et des revenus alléchants.
Et selon le Réseau international sur le bambou de Chine et le rotin, les deux plantes sont en pleine expansion au niveau international.
Dans l’optique de leur valorisation tous azimuts, le gouvernement lance bientôt deux projets : pour l’amélioration des chaines de valeur du bambou de Chine et l’usage du bambou dans la restauration des sols.
Selon une source proche du dossier au ministère de l’Agriculture et développement rural (MINADER), les deux projets vont bénéficier du soutien du Fonds international de développement agricole (FIDA) et du Global Environnement Facility (GEF).
D’après les données disponibles, le commerce mondial du bambou de Chine et du rotin rapporterait plus de 11 300 milliards Fcfa, avec plus de 200 produits dérivés dans les domaines variés.
Et l’empire du Milieu qui détient la 1ère place de la filière emploie près de 8 millions de personnes. Un chiffre qui, selon l’INBAR, devrait atteindre les 10 millions d’ici à 2020.