Des chercheurs d’Afrique de l’Ouest et Centrale se sont retrouvés du 03 au 05 septembre 2018 à Yaoundé au Cameroun dans le cadre de la semaine de la science du Centre international de l’agroforesterie (Icraf). Il a été question au cours de ces assises de l’élaboration de la stratégie 2018-2025 et du plan d’action de l’Icraf. Après l’évaluation des actions de l’Icraf au cours de l’exercice écoulé, ces chercheurs venus entre autres du Mali, du Ghana et du Cameroun se sont penchés sur les systèmes agroforestiers, les systèmes d’utilisation des terres pour la domestication des produits non ligneux, notamment la restauration des sols, l’adaptation aux changements climatiques, le développement des chaînes de valeurs. L’objectif étant de multiplier les sources de revenus du paysan en explorant d’autres cultures.
Plusieurs exposés ont également été présentés tels que l’apport de l’Institut de Recherche agricole pour le développement (Irad) dans le domaine de l’agroforesterie et de l’environnement par M. Mathurin Tchatat. Son exposé a porté entre autres sur la domestication des produits forestiers non ligneux comme le « Ndjansang » encore appelé Akpi en Côte d’Ivoire une amande issue du Ricinodendron heudelotii, arbre à croissance rapide des forêts tropicales d’Afrique, sur les feuilles Gnetum encore appelées l’ « Okok » et sur la mangue sauvage. Les participants ont aussi planché sur les sols, l’état sanitaire des verges et mis sur pied une stratégie globale d’approche en vue d’optimiser les performances du secteur de l’agroforesterie dans les prochaines années.