Atelier de lancement de l'Étude sur l'enseignement supérieur dans les États membres de l'UEMOA

La Commission de l’UEMOA a organisé, les 5 et 6 février 2004 au siège des Organes de l’UEMOA, un atelier de lancement de l’Etude sur l’enseignement supérieur dans les Etats membres de l’Union. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Professeur Laya SAWADOGO, Ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique du Burkina Faso, en présence du Président de la Commission de l’UEMOA, Monsieur Soumaïla CISSE, de la Représentante de la Banque Africaine Développement (BAD), Madame Raymonde COFFI, des Membres de la Commission et des représentants des Etats membres de l’UEMOA.
Le Président de la Commission, Monsieur Soumaïla CISSE a, dans son mot de bienvenue, insisté sur l'importance qu’il faut accorder à l’Etude sur l’enseignement supérieur pour laquelle la Commission de l’UEMOA, les Etats membres, la BAD et l’UNESCO se mobilisent. A travers cette ambitieuse étude, l’enseignement supérieur, pendant longtemps parent pauvre des interventions des partenaires au développement, fait l’objet d’une attention particulière, a indiqué Monsieur Soumaïla CISSE.
La Représentante de la BAD, Madame Raymonde COFFI a réaffirmé la disponibilité de la BAD et indiqué que celle-ci attend avec « un grand intérêt les résultats de l’étude sur
l’enseignement supérieur en vue de contribuer à la conjugaison des efforts dans la perspective d’une intégration régionale ouest-africaine rationnelle, viable et durable ».
Ouvrant les travaux de l’atelier, Monsieur Laya SAWADOGO, Ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique du Burkina Faso, a remercié la BAD pour son soutien aux réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans les Etats membres de l’Union, à travers l’octroi d’un don d’environ 1,4 milliard de francs CFA.
Monsieur SAWADOGO a lancé un appel aux partenaires au développement pour qu’ils joignent leurs efforts à ceux de la BAD et exprimé l’espoir que les résultats de l’étude permettront une amélioration significative des systèmes d’enseignement supérieur dans la sous-région.
Des présentations sur le contexte et la justification de l’étude, la méthodologie retenue et les débats qui ont suivi ont permis de mettre l’accent sur la nécessité, non seulement, de tenir compte des expériences des pays et de leurs spécificités, afin de garantir la cohérence des actions et de prévoir des actions ciblées, mais également de créer une synergie avec la CEDEAO et le NEPAD. L’état d’avancement des travaux de préparation de l’étude et le calendrier des activités, qui s’étaleront sur quinze mois, ont été également présentés au cours des travaux.