Productions agricoles : La crise de la tomate inquiète la CPF et l’UNPFL/B au Burkina Faso
"La tomate burkinabè traverse actuellement une crise due à la mévente et au pourrissement. Face à cette situation la confédération paysanne du Faso (CPF) et l’Union nationale des producteurs de fruits et légumes du Burkina (UNPFL/B) ont organisé le 26 avril à Bobo-Dioulasso une conférence de presse pour interpeller les autorités burkinabè et par la même occasion demander aux pays africains de surseoir à la signature des accords de partenariats économiques (APE)....".
"Les deux organisations paysannes, la CPF et l’UNPFL/B sont fortement préoccupées par la crise qui secoue la filière tomate dont la production est élevée à 60 000 tonnes. La tomate est confrontée à une mévente qui s’explique selon Boureima Diallo par une faible absorption de la production nationale, par une mauvaise coordination entre la production et la commercialisation, par l’agression du marché des produits agricoles par des produits alimentaires importés et par la non effectivité de la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région".
"L’autre sujet de la conférence de presse a été les accords de partenariat économique en négociation actuellement entre l’Union européenne et la CEDEAO. Les conférenciers ont souhaité que les Etats africains ne signent pas ces Accords qui prévoient un libre échange entre les pays de l’Union européenne et ceux de la CEDEAO. Les producteurs africains ne sont pas prêts à compétir avec l’union européenne ” ont-ils argumenté. Les organisations paysannes entendent utiliser les moyens légaux pour se faire entendre afin que les APE “ ne viennent exacerber la situation actuelle des producteurs ....”.
Adaman DRABO
Sidwaya - EDITION INTERNET N° 5889 du 04 Mai 2007
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