Le Burkina Faso innove dans le dommaine de l'emploi. Le 1er Salon des métiers, initié par le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi (MJE), en partenariat avec la région Rhône Alpes (France) et IBC Consulting vient d'être lancé. En marge de cette manifestation, a eu lieu le lancement par le premier ministre, Tertius Zongo, du projet de formation de 10 000 jeunes aux métiers par an, projet exécuté par l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).

Le Salon des métiers est une activité qui magnifie la formation professionnelle et atteste de la noblesse des métiers. Pour cette première édition, une vingtaine de filières sont concernées et des exposants de centres de formation, de grandes écoles... sont mobilisés dans une centaine de stands pour montrer leur savoir-faire au public.

La manifestation, comme l’a souligné le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, Sana Ouédraogo, est une passerelle pour le lancement officiel de l’ambitieux projet de formation de 10 000 jeunes aux métiers par an pendant 5 ans.

La coiffure, la mécanique automobile, la menuiserie bois, la construction métallique, la coupe et couture, l’électricité, la plomberie sanitaire, l’électronique... ce sont là quelques domaines dans lesquels seront orientés les apprenants.

Jean-Christophe Ilboudo, intervenant au nom du maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, trouve en cette initiative un début de solution à la problématique formation-emploi, un remède contre le chômage, un levier du développement durable. Il a, par conséquent, salué le jumelage de Ouagadougou avec la ville de Lyon en France, qui a permis dans une certaine mesure l’organisation du présent Salon.

Le patronat burkinabè n’est pas resté muet dans l’appréciation de l’initiative du MJE, et a parlé par la voix de son représentant, Jean-Baptiste Yaméogo, qui a du reste souhaité l’institutionnalisation du Salon et exhorté les chefs d’entreprises à accueillir les jeunes dans leurs installations pour des stages.

D. Evariste Ouédraogo