Un atelier sur la prévention et la gestion des conflits fonciers se tient à Ouagadougou, du 12 au 16 novembre 2007. La trentaine de participants de divers secteurs d’activités vont plancher sur la législation foncière et échangeront leurs expériences afin de mieux appréhender les questions foncières.
Les conflits fonciers menacent la paix sociale des populations locales et des pays. Les territoires naturels non délimités par l’administration ou encore les occupations anarchiques de terrains sont à la base de nombreuses mésententes. Les pouvoirs de prévention et de gestion des conflits se doivent eux-mêmes de mieux appréhender la législation foncière pour faire face aux problèmes.C’est pourquoi des agents des ministères en charge de l’Agriculture, de la Justice, du Budget, des membres du groupe de recherche-action sur le foncier, des avocats... se sont retrouvés à Ouagadougou pour échanger sur la politique foncière au Burkina Faso. Ils plancheront sur les textes qui régissent la prévention et la gestion des conflits fonciers, du 12 au 16 novembre 2007, à Ouagadougou .
Le partage de leurs expériences leur permettra de situer le rôle de chaque acteur dans la mise en œuvre de la stratégie burkinabè en matière de questions foncières. Les participants bénéficieront de l’appui de l’organisation internationale de droit de développement (ISLO) d’Italie.
De l’avis de Mme Maïmouna Dermé née Traoré, directrice générale du Foncier rural et des organisations paysannes, la trentaine de participants à l’issue de la formation pourront “constamment” apporter les éclaircissements nécessaires aux populations locales en matière de gestion foncière.
Elle ajoutera que la question foncière est “une course de fond” qui exige des concertations permanentes. Elle s’est donc réjoui de la tenue de la présente rencontre et souhaité plein succès aux travaux.
Sidwaya - EDITION INTERNET N° 6050 du 16 Novembre 2007
Hamadou TOURE