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PROGRAMMES FORESTIERS NATIONAUX : Un atelier pour mieux informer le grand public



  • Il s'est tenu le 30 janvier dernier, à Ouagadougou, un atelier de lancement du partenariat avec le mécanisme pour les programmes forestiers nationaux. L'objectif de l'atelier était d'aboutir à des conclusions permettant un "véritable développement durable du secteur forestier au Burkina".

    A l'occasion de la tenue de cet atelier, le secrétaire général du ministère de l'Environnement et du Cadre de vie, Alain Edouard Traoré, a souligné des points importants concernant le secteur forestier du Burkina. Ce secteur couvre une superficie totale de plus de treize (13) millions d'hectares, soit 48,75 % du territoire national. Selon Alain Traoré, ce couvert forestier subit une diminution moyenne annuelle de 110 500 ha, soit 4,04 % en moyenne par an, de 1992 à 2002. Malgré tout cela, il a été relevé que l'importance des formations forestières pour les populations est toujours d'actualité. C'est en cela que l'atelier de l'Ouagadougou, organisé par la Direction de la conservation de la nature, en collaboration avec la FAO, trouve son sens.

    Le représentant de la FAO, Daouda Kontongomdé, a, à la l'ouverture des travaux, souligné l'objectif du Mécanisme qui est d'aider les pays en développement à élaborer et à mettre en oeuvre des programmes forestiers nationaux qui soient adaptés aux besoins locaux et aux priorités nationales. Pour lui, le Mécanisme souhaite aider le Burkina Faso à mettre en oeuvre sa politique forestière permettant d'intégrer la gestion durable des forêts dans les stratégies de lutte contre la pauvreté. Aussi veut-il instaurer un consensus au niveau national entre tous les acteurs du secteur forestier sur la manière de traiter les problèmes intéressant le secteur forestier. Le Mécanisme octroiera des subventions directement aux acteurs d'un processus d'appel d'offre et de sélections des propositions compétitives et transparentes.

    Alain Edouard Traoré a mis en exergue quelques résultats majeurs dans les domaines de l'aménagement et de la gestion durable des forêts, de l'économie d'énergie, de la déforestation et des gestions des feux en milieu rural. Malgré ces acquis, ajoute-t-il, un certain nombre d'insuffisances persistent. Il s'agit notamment de la dégradation continue des ressources forestières et de l'insuffisance d'application des dispositifs institutionnels et juridiques.

    L'atelier de Ouagadougou aura donc permis d'informer les participants, et leur a permis de discuter de la thématique des programmes forestiers nationaux et ses développements dans le cas concret du Burkina Faso.

    Le Directeur général de la conservation de la nature, Joachim Ouédraogo, a saisi l'opportunité de l'atelier pour exprimer sa gratitude et sa reconnaissance à la FAO et à tous les participants.

    Alexandre Le Grand ROUAMBA
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