Rencontre de planification entre le PAGEV et ses deux ONG-relais sur le terrain
En vue d’optimiser l’impact de ses interventions, le Projet pour l'Amélioration de la Gouvernance de l'Eau dans le Bassin de la Volta (PAGEV) vient d’initier un processus de planification de ses ressources financières et de ses actions de terrain. La nouvelle planification envisagée fait suite aux exigences de la phase transitoire dans laquelle se trouve le projet.
Pour ses activités de terrain, le PAGEV veut aboutir à l’adoption consensuelle d’une approche de planification avec les partenaires qui lui servent de relais dans la mise en œuvre de ses activités sur le terrain. C’est ainsi que, les 14 et 15 février 2008 à Ouagadougou, l’Unité de coordination du PAGEV s’est réunie avec les représentants de Bissakou-Pou et de ZOVFA, deux ONG locales, respectivement basées au Burkina Faso et au Ghana.
Ces deux associations ont été choisies pour être les relais du PAGEV au regard de leur longue expérience de services auprès des populations cibles, après une consultation des autorités locales. La pertinence de ce choix à permis la réalisation effective des interventions, traduite en des activités majeures au cours de la phase1 dont : la protection des berges du fleuve par le reboisement de 16 kilomètres de plantation, l’amélioration de l’hygiène de l’eau par la création, la protection ou l’amélioration de points d’eau, l’enseignement de nouvelles techniques culturales qui rapportent plus de revenus.
Au cours de la rencontre, les participants ont pu s’accorder sur diverses actions à mener cette année dans les domaines : du renforcement des capacités des acteurs de terrain ; de l’information, animation, sensibilisation et appui conseil aux populations ; de la promotion, la protection et la gestion durable des berges ; de la lutte contre la pauvreté par l’amélioration des revenus des populations ; du suivi-évaluation des activités.
Il est en outre ressorti des discussions que dans le souci d’une meilleure coordination de l’utilisation des ressources financières et humaines, les ONG devront soumettre un plan d’action conformément au budget alloué par rubrique pour appréciation et approbation par le UICN/PAGEV.
De la part du PAGEV, les acteurs sur le terrain attendent un appui logistique et technique qui viendrait renforcer leurs capacités d’opérationnalisation et de gestion. Dans ce sens, de nouveaux outils de rapportage ont été présentés aux deux ONG. Ces outils vont leur servir à rendre compte de leurs activités, à évaluer leurs impacts et à acquérir une base de données d’indicateurs car le PAGEV entend accroître le nombre et la fréquence de l’évaluation de ses activités sur le terrain.
Selon M. Kwame Odame Ababio, Coordonnateur du PAGEV, « la rencontre de Ouagadougou est un signe de l’excellente collaboration entre les différents partenaires du PAGEV au Ghana et au Burkina Faso ».
Les deux ONG ont exprimé l’espoir de la concrétisation de la Phase 2 du PAGEV. Cette phase leur permettrait de décupler leurs actions au profit des populations qui sont les vrais moteurs de l’amélioration de la gouvernance de l’eau dans le bassin de la Volta.
La phase transitoire du PAGEV, entièrement financée par l'Agence Suédoise pour le Développement International (Asdi), va d'octobre 2007 à décembre 2008. Elle a pour objectifs de permettre : la consolidation des activités de la phase 1 ; la documentation et le partage des leçons des expériences sur le terrain ; et l’exploration des nouveaux domaines d'activités pour une seconde phase.
Pour plus d’informations :
Kwame Odame Ababio : kwame.odame-ababio -at- iucn.org
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