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les burkinabé à la lutte contre la désertification



  • Comme il est de coutume à chaque saison pluvieuse que certaines associations, structures fassent comme activité principale le reboisement pour lutter contre la désertification, le réchauffement climatique, la sauvegarde de l'écosystème ou pour accomplir un acte d'éco-citoyennété.

    Depuis ces deux dernières années on constate que ces activités sont les sujets principaux ou activités "farres" des associations de la société civile, le corps militaire et para-militaire, le gouvernement etc, en somme toutes les couches sociales.

    Ainsi pour cette année 2008, le 3 juillet , le Gouvernement burkinabé a lancé une journée "sans émission de gaz". Elle avait pour but de lutter contre l'émission de gaz à effet de serre, de carbone et des effets néfastes des changements climatiques. Ce Gouvernement de Blaise COMPAORE a voulu donner le bon exemple, chacun à sa manière soit en se rendant à vélo, à pied ou partager le même véhicule au palais de koulouba (ancienne Présidence du Faso) pour le Conseil des Ministres.

    Ce Gouvernement, par cet acte a voulu sensibiliser le peuple sur l'effort à faire pour réduire le niveau des émissions de gaz.

    Toujours pour les mêmes raisons, le mois d'Août a été déclaré au pays des hommes intègres (Burkina Faso), le "mois de l'arbre". Nous ne pouvons moins le dire, effectivement des milliers de plants ont été mis en terre par les différentes couches sociales du Burkina.

    Nous ne pouvons alors qu'encourager et féliciter l'effort de tout un chacun, de tout ces pionniers qui se soucient des différents maux dont souffrent l'environnement et de leur combats pour un développement durable et contre le déséquilibre de la biodiversité.

    Toutes ces actions ont été une réussite car pratiquement 100% des plants programmés à mettre en terre ont effectivement été plantés.

    Cependant, l'"arbre ne doit pas cacher la forêt", imaginons un temps soit peu, durant ces 15 dernières années, si tous les arbres plantés, tout ces bosquets réalisés avaient réussit ne ce reste qu'à 50%, aujourd'hui, plus de 50% du territoire burkinabé serait "le pays vert des hommes intègres". Mais malheureusement, nous plantons plus que nous ne faisons le suivi de ces plants. Une fois un arbre planté, il est laisser à lui même pour la plus part du temps, "c'est le qui peu vivre", sans entretien.

    De la manière dont les initiateurs de camps de reboisement invitent les médias a publier leurs activités, il serait important qu'une fois au moins on puisse les associer pour constater les réussites de ces milliers d'arbres mis en terre.

    Comme méthode, nous proposons que lorsqu'un groupe de personne arrive à réunir un fonds de 200 000 FCFA pour reboiser 500 plants, qu'il utilise 100 000 FCFA pour l'acquisition de 2500  plants et utiliser le reliquat pour le suivi ou l'entretien de ces plants afin de rentabiliser l'effort fourni, car rien ne sert de planter 5000 arbres et faire le " boukan" et n'avoir que 20 arbres comme réussite.

    En sommes, il serait intéressant de mener une politique de suivi liée à chaque projet de reboisement, c'est dans ce seul esprit que nous pourrons atteindre notre objectif et rendre plus rentable nos activités.

    ALICE M. SOULAMA

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