La revue à mi-parcours du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté tenue en octobre 2008 a été une occasion pour l'ensemble des partenaires au développement de faire le point des actions menées dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au cours du premier semestre 2008 et de trouver des solutions pour accélérer la mise en œuvre du PAP-CSLP 2008-2010, gestion 2008.
Cette rencontre qui a vu la participation des plus hautes autorités du Burkina Faso et de la pluspart des ambassadeurs a été l'occasion saisie par les uns et les autres de soulever les problèmes actuels: la hausse générale des prix des denrées de première nécessité et bien entendu d'autres points non moins importants. Cependant, il convient de faire le point des interventions liées à cette situation.
La revue CGAB-CSLP d'octobre a été l'occasion pour le Gouvernement burkinabè de faire le point des actions menées à cet effet; il ressort essentiellement qu'un Plan d'urgence sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La présentation du plan a comporté cinq axes:
-Analyse du contexte de vie chère: marquée par la flambée générale des produits de première necessité (riz, blé, maïs, sorgho, coton...)
-Diagnostic du secteur agricole marqué paradoxalement par:
-- un excédent céréalier par rapport à l'année 2006,
-- un recul de la pauvreté rurale passant de 52,3% à49,1% en 2007,
Cependant il convient de noter que des goulots d'étranglement subsistent parmi lesquels nous avons: l'insécurité foncière, le sous équipement agricole, la faible productivité, le faible niveau de développement de l'agroindustrie, le coût élevé des intrants et l'insuffisance d'encadrement des producteurs.
La stratégie pour la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle vise à accroître la productivité et se décline en trois actions (voir prochaine dépêche)
Si un éffort a été fait pour palier à cette crise, il est à noter que le financement du Plan d'urgence n'a pas suivi d'autant plus que les PTFs n'ont, aux dires du Premier Ministre "him self" pas levé le moindre doigt pour son financement (Nous sommes tenté de les appeler PT car techniquement, ils ne tarissent jamais de reproches aux outils de nos Etats).