Le Sénégal a tenu un atelier national de lancement d'une étude de définition de l'organisation et du financement de l'exploitation et de la maintenance des forages ruraux motorisés en perspective de la mise en place de l'Office de gestion des forages ruraux (OFOR).
Le Programme d'eau potable et d'assainissement pour le Millénaire (PEPAM) estime les besoins à 250 milliard de Francs CFA supplémentaires afin d'atteindre, d'ici 2015, les Objectifs du Millénaire pour le Développement en matière d'eau potable et d'assainissement.
M. Guèye, qui présidait l'ouverture officielle a ajouté que %u2018'pour l'eau, nous n'avons pas trop de difficultés pour atteindre les OMD malgrè le fait qu'il y a des disparités ". Selon lui, il y a 98,7% d'accès à l'eau en milieu urbain et 80,3% en milieu rural.
Le ministre a justifié la motivation de la tenue de l'atelier, soulignant qu'il s'agit de rechercher de l'efficacité dans la gestion des forages ruraux. "Au Sénégal, nous avons aujourd'hui en exploitation 1 430 forages. Les besoins en eau sont importants " et cela nécessite, une gestion appropriée, a-t-il souligné.
Il a ajouté : "Nous avons pensé qu'il était nécessaire, à l'heure où nous sommes, de mettre en place une réforme pour plus d'efficacité, plus de disponibilité des forages et plus de disponibilité en eau en milieu rural ".
L'atelier va aboutir à terme à la mise en place de l'OFOR.
Les propos du Ministre ne vont pas sans rappeler l'importance d'assurer un service d'eau et d'assainissement qui soit durable. Car si l'on peut se réjouir que la cible des OMD en matière d'eau potable ait déjà été atteinte, les avancées ne sont pas nécessairement pérennes et sont menacées par le changement climatique, l'urbanisation, l'industrialisation, la croissance démographique, etc. 780 millions de personnes n'ont toujours pas un accès à une source améliorée d'eau potable, particulièrement en Afrique Sub-Saharienne, dont font partie plusieurs États membres de la Francophonie.
On prévoit d'ailleurs que le nombre de francophones pourrait passer de 220 à 700 millions en 2050, dont 85 % sur le continent africain, augmentant d'autant plus la pression sur les ressources hydriques, et mettant en exergue l'importance de stratégies de bonne gestion à long terme. Ce que d'ailleurs rappelle les Nations Unies en cette année internationale de le coopération dans le domaine de l'eau.
C'est dans ce cadre que des guides pratiques, tel que le guide «Accès à l’eau potable dans les pays en développement, 18 questions pour des services durables», publié par le PS-Eau, prennent toute leur importance.
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[AICDEAU-2013]
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