Addis-Abeba,
04 octobre 2013(CEA) - Les travaux ministériels de la conférence régionale
africaine sur la population et le développement se sont ouverts dans la matinée
du 3 octobre avec les interventions du Secrétaire exécutif de la CEA, M. Carlos
Lopes et du Directeur exécutif de l'UNFPA, le Dr. Babatunde Osotimehin entre
autres.
Prononçant le discours d'usage, le Secrétaire exécutif
de la CEA a remercié les délégués et les participants à la cérémonie
d'ouverture ainsi que le premier ministre de l'Ethiopie, M. Hailemariam
Desalegn, le président adjoint de l'UA, M Erastus Mwencha, les organisateurs de
la conférence et plus particulièrement le président Chisano.
" ... Cette conférence fait partie du processus de
consolidation des positions des différentes régions à la lumière de l'examen de
la conférence internationale sur la population et le développement (CIPD)qui a
eu lieu au Caire en 1994sur le sol africain. L'accueil de cet événement
marquant a été comme un signe prémonitoire pour l'Afrique. Pourtant à l'époque,
rares étaient ceux qui auraient pu imaginer l'évolution observée au cours des
vingt dernières années sur le continent et même dans le monde. Tous les
délégués et partenaires qui ont contribué à l'examen avec tant de diligence
méritent notre reconnaissance. Les représentants de la société civile et les
jeunes qui nous ont accompagnés tout au long de ce parcours sont ici parmi nous
pour participer à cet effort final. "
M. Lopesa fait remarquer qu'il y a beaucoup de bonnes
nouvelles sur l'Afrique, une sorte d'afro-enthousiasme mais celui-ci est dominé
par une perception extérieure d'opportunités. Il est vrai qu'il n'y a jamais
trop de bonnes nouvelles. L'Afrique a été longtemps objet de condescendance. Il
est bon de savoir que les choses changent. Cependant il ne faudrait pas se
leurrer, car, comme dans beaucoup d'autres situations, le diable se cache dans
les détails.
Plus loin, M. Lopes a fait remarquer que malgré notre
vitalité démographique et notre incroyable croissance de 5% par an, nous ne
parvenons pas à créer les 15 millions d'emplois nécessaires chaque année. Nous
avons besoin d'une industrialisation pour une population plus nombreuse, plus
jeune et plus urbanisée. (...)
Source :
Agence Ecofin