Au fil des ans, le biodigesteur entre dans le quotidien des Burkinabè des villages. Actuellement, 3500 ménages ont déjà acquis cette technologie. Pour célébrer le 3500e biodigesteur, le ministère des ressources animales et halieutiques a organisé un panel de presse le 19 novembre 2013 à Ouagadougou. Autour de la table, trois ministres : Jérémie Tinga Ouédraogo des ressources animales, Salif Ouédraogo de l'environnement et Gnissa Isaïe Konaté de la recherche scientifique et de l'innovation. Preuve, s'il en est besoin, de la collégialité gouvernementale dans la synergie d'actions afin de faire de cette technologie l'affaire de tous les Burkinabè.
Le biodigesteur se présente comme une alternative pour pallier ces difficultés. Il permet d'améliorer le cadre de vie des animaux, de protéger l'environnement, protéger et conserver le fourrage, et constitue une dynamique de recherche de revenus pour les populations rurales. Cette technologie, en permettant la stabilisation des animaux, améliore leur productivité et réduit les conflits liés à la destruction de champs des agriculteurs. Avec la production de la lumière, elle permet d'améliorer les résultats scolaires des élèves.
L'impact du biodigesteur serait donc multidimensionnel et multisectoriel. C'est pourquoi, le programme national de biodigesteurs implique, en plus des partenaires techniques et financiers, l'ensemble des ministères en charge du développement rural (ministère de l'énergie, ministère de l'environnement, ministère de l'agriculture, ministère de la promotion de la femme, ministère de l'éducation...)
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