De la terre crue et une ventilation naturelle. En simplifiant à l'extrême, voici la marque de fabrique de Diébédo Francis Kéré. Le Burkinabè installé à Berlin (www.kerearchitecture.com) tient compte des conditions climatiques pour déterminer la forme des bâtiments et choisir les matériaux.
Sa technique : compresser de la terre à l'aide d'une presse pour en faire des briques qui absorberont la chaleur. Le toit en surplomb à la fois protège les murs du soleil et laisse un espace où l'air peut circuler, ce qui régule la température des pièces.
Ces principes, le lauréat du Global Award for Sustainable Architecture (2009) qui enseigne depuis 2010 à Harvard les avait mis en place pour la première fois dans son village natal, Gando, où, avec l'aide des populations locales qu'il a formées, il a réalisé une école primaire, ce qui lui a valu le prix d'architecture Aga-Khan 2004.
Le prix Aga Khan d'architecture a été instauré par le prince Sayyid Karim Al-Husayni appelé Karim Aga Khan IV, en 1977 pour récompenser l'excellence en architecture dans les sociétés musulmanes. Le prix Aga Khan d’Architecture est un prix triennal doté de 500 000 $, ce qui en fait le prix d'architecture le mieux récompensé.
Source: Jeune Afrique
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