Les pays doivent, à travers de bons programmes d’adaptation au changement climatique, participer de façon globale à la réduction des gaz à effet de serre, a suggéré lundi 22 septembre le chef de la Division changement climatique au ministère de l’Environnement et du Développement durable.
Madeleine Diouf Sarr s’exprimait lundi 22 septembre, en prélude du cinquième Sommet mondial sur l’environnement dont l’ouverture est prévue ce mardi 23 septembre à New York, sous la présidence du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
"Tous les pays du monde entier doivent s’unir pour se faire entendre et admettre que le réchauffement climatique est une réalité qui frappe la planète", a-t-elle réaffirmé dans un entretien accordée à l’APS.
"L’objectif du sommet est d’emmener les autorités mondiales à prendre des décisions pour avancer sur le niveau des engagements relatif à la réduction des gaz à effet de serre (GES)", a expliqué le point focal au Sénégal.
Elle a fait observer qu’il y a un niveau de réduction qui est en-deçà des recommandations consistant à faire le maximum pour que les émissions se situent entre 25 et 40%.
Elle a rappelé que "le taux était de 18% lors de la deuxième période du Protocole de Kyoto", estimant que ce sommet est "fortement" important pour le Sénégal et l’Afrique, car les aléas climatiques sont perceptibles avec le relèvement du niveau de la mer.
Selon elle, il faut que tout le monde se ressaisisse et accepte de faire des efforts, surtout les grands émetteurs de gaz à effet de serre que sont les pays industrialisés.
"Au Sénégal, a-t-elle précisé, ce sommet consiste à sensibiliser tout un chacun, sur les changements climatiques et voir comment mettre en œuvre davantage des programmes d’adaptation au changement climatique pour minimiser les effets néfastes sur le futur.’’
Il s’agit aussi de voir, comment à travers de bons programmes, participer de façon globale à la réduction des émissions de gaz, mais aussi travailler sur des possibilités de mettre en place des énergies de substitution, notamment les énergies renouvelables pour s’orienter vers une économie d’énergie.
Revenant sur le sommet de New York, elle a indiqué qu’il permettra d’impulser la politique mondiale sur les changements climatiques et d’emmener les partenaires à y adhérer.
"Tout le monde subit ces changements climatiques. Il faut conscientiser le monde sur ce phénomène, c’est fondamental", a-t- elle insisté, précisant que la première forme d’adaptation est la réduction des émissions de gaz.
Madeleine Diouf Sarr souligne que la rencontre de New York prépare la prochaine Conférence de Paris prévue en 2015.
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