Le droit à un environnement sain a pour objectif d’assurer à l’homme un cadre de vie suffisant pour lui et pour les générations futures. Il a été affirmé à l’article 29 de la Constitution de juin 1991 en ces termes : « le droit à un environnement sain est reconnu ; la protection, la défense et la promotion de l’environnement sont un devoir pour tous ». C’est dans cette dynamique que le Code de l’environnement « vise à protéger les êtres vivants contre les atteintes nuisibles ou incommodantes et les risques qui gênent ou qui mettent en péril leur existence du fait de la dégradation de leur environnement et à améliorer leurs conditions de vie » (article 3). Il est également un droit fondamental comme le précise l’article premier de la Déclaration de Stockholm : « l’homme a un droit fondamental […] a des conditions de vies satisfaisantes, un environnement dont la qualité de vie lui permette de vivre dans la dignité et le bien être ».
Il se trouve donc être un droit de l’homme qui est également lié au droit de l’environnement. L’objectif de la présente contribution est de montrer que la violation de ce droit au Burkina Faso est une menace à la stabilité nationale et que l’État devrait prendre les mesures appropriées. Comme le disait Louis Pettiti, ancien juge à la Cour européenne des droits de l’homme, le respect des droits fondamentaux est une condition à satisfaire pour parvenir à la paix. (…)
Jessie Josias OUEDRAOGO
Membre du Cadre d’action des juristes de l’environnement / Burkina Faso (CAJE/BF)
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Source autorisée : cajeburkina
La violation du droit à un environnement sain comme menace à la stabilité au Burkina Faso (664 hits)