Le sahel est une zone agro-pastorale par excellence. Le secteur primaire est levier de l’économie dans tous les pays s’y trouvent, y compris le nôtre. Déjà durement affectés par des décennies de sècheresse endémique, les agro-pasteurs sont soumis aux effets néfastes des changements climatiques. Pour les aider à faire face à la menace, le gouvernement du Mali à travers le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement et le Fonds des Nations Unies pour l’agriculture (FAO), ont signé un Programme de coopération technique, le vendredi, 6 février 2015 dans les locaux du département. Le ministre en charge de la question, Mohamed Ag Erlaf et la représentante résidente de la FAO, Fatouma Djama Seid ont paraphé le document en présence des représentants des services techniques concernés. Ce partenariat vise à intensifier la résilience aux changements climatiques à travers une gestion agricole et pastorale intégrée dans la zone sahélienne, en s’appuyant sur l’approche de gestion durable des terres (GDT). L’objectif recherché est d’améliorer la capacité des acteurs de l’agro-pastoralisme au Mali, afin qu’ils puissent faire face aux changements climatiques, en intégrant systématiquement dans leurs activités, des stratégies, des pratiques et des technologies d’adaptation au phénomène.
Le projet s’étendra sur une durée de 3 ans (janvier 2015-décembre 2018). Le coût est estimé à 9, 2 milliards de FCFA, dont une contribution de 1, 2 milliards de FCFA du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et un cofinancement de 8 milliards de FCFA de l’Agence de l ‘environnement et du développement durable (AEDD), la FAO et le ministère du développement rural. La coordination des activités du projet sera assurée par l’AEDD.
Source :http://maliactu.net
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