Au Sénégal, à partir des années 2000, on note un regain d’intérêt et une volonté politique manifeste pour le développement de la petite enfance. Cela s’est traduit par l’adoption de documents de politique et de stratégies portés par plusieurs ministères sectoriels dans le but d’améliorer l’environnement du sous secteur de la petite enfance. Le Développement Intégré de la Petite Enfance (DIPE), composante programmatique du PAQUET, est structuré autour de trois axes stratégiques (qualité améliorée, accès équitable et gouvernance transparente). Ainsi, pour promouvoir le sous-secteur de la Petite Enfance, le pays s’est fixé pour objectif de porter le TBPS, de 15,2 % en 2012 à 50 % en 2025 et avec comme stratégies de mise en œuvre
améliorer l’accès aux structures de la Petite Enfance à travers le développement des structures privées (50 %), communautaires (40 %) et publiques (10 %) ;
assurer la participation effective des Collectivités locales et des communautés dans la prise en charge des structures DIPE ;
améliorer le pilotage et la coordination du sous-secteur de la Petite Enfance pour une gestion rationnelle et efficiente des ressources ;
mobiliser des ressources additionnelles par les contributions des collectivités locales, des partenaires et du secteur privé. Cependant, la situation générale du DIPE demeure encore peu reluisante eu égard aux ambitions du PAQUET de porter le taux brut de préscolarisation (TBPS) à 50 % au moins à l’horizon 2025. Ce qui pose aujourd’hui des choix retenus dans le modèle de simulation et le cadrage du DIPE eu égard à la faible allocation budgétaire et à la réalité pratique de gouvernance et de développement du sous secteur.
Par: Amy Silla SARR, sneel/cnts