La cérémonie d’ouverture a connu la présence du Chef de file des partenaires techniques et financiers du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, du premier adjoint au maire de Ouagadougou représentant le maire de la Commune, du président du Conseil d’administration du FONAENF, du Directeur général du FONAENF et de nombreux invités. La présente assemblée générale intervient après 14 années d’efforts de mobilisation des ressources pour la promotion de l’éducation non formelle au Burkina Faso. Le thème de cette 8ème assemblée générale a été apprécié par le représentant du maire central de Ouagadougou, en ce qu’il s’aligne sur le processus de décentralisation qui a amorcé une courbe ascendante dans notre pays avec le transfert effectif des ressources aux collectivités locales, afin de mieux associer les communautés à la base dans la mise en œuvre des actions de développement et de susciter leur pleine participation aux changements qualificatifs de leurs conditions de vie. Il a aussi précisé que la valorisation de nos langues nationales constitue un moyen sûr pour le développement du capital humain en vue de renforcer le processus participatif et les initiatives locales comme moteur du développement économique et social de notre pays. A en croire le président du Conseil d’administration, monsieur Abraham Ky, la forte adhésion des acteurs et des partenaires autour de la synergie d’action portée par la stratégie du faire faire a contribué au rayonnement de la gouvernance de l’éducation non formelle par la mutualisation réussie des compétences et des ressources entre l’Etat, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la société civile.
A la suite du Chef de file des PTF qui souhaite que des actions fortes puissent être définies clairement lors des travaux de cette AG, le ministre Jean Martin Coulibaly a salué le mérite des différents acteurs de la stratégie du faire-faire pour leur engagement et pour la convergence des énergies, aux fins de contribuer au rayonnement de la gouvernance de l’éducation non formelle et au positionnement du FONAENF, dans sa dynamique d’une vision holistique et de contrats de résultats en lien avec les attentes des population. Il a rappelé que pour le Gouvernement l’éducation non formelle dont l’alphabétisation, est une exigence éthique dans la vision de l’éducation de base pour tous. « L’alphabétisation est une des composantes essentielles de la plateforme d’orientation des politiques de développement de notre pays. » a-t-il soutenu