Active dans dix pays africains dont le Burkina Faso depuis 1973, l’Association de solidarité et coopération internationale (LVIA) fait partie des acteurs clés qui interviennent dans le domaine de la sécurité alimentaire, l’agriculture, l’environnement, l’éducation, la nutrition, l’eau et l’assainissement.
Au début, LVIA, ONG italienne, était implantée dans la ville de Ziniaré, à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou. Son premier projet financé sur fonds propres et réalisé entre 1973 et 1974, a porté sur des activités sanitaires et la formation de catéchistes à Donsin. Même si aujourd’hui son siège a été transféré à Ouagadougou, elle intervient toujours dans la région (Plateau Central) aussi bien que dans le Sahel et le Centre-Ouest.
De 2011 à 2014, l’ONG a réalisé un projet de promotion de l’assainissement. Cela a permis d’appuyer 5 450 ménages en latrines ECOSAN dans les régions du Plateau Central et du Centre-Ouest. En raison de sa forte expérience, LVIA bénéficie, depuis 2012, des financements d’ECHO pour des projets de lutte contre la malnutrition infantile dans le Centre-Ouest et dans le Sahel.
Aussi, depuis 2017, l’ONG exécute un projet de renforcement de la résilience des communautés vulnérables dans le Sahel, un projet financé par l’Union européenne. Il y a également le projet Re-sources, qui fait la promotion des bonnes pratiques de préservation de l’environnement à travers un certain nombre de pays hors de l’Afrique.
Au-delà de ces actions, la plupart des projets portés par LVIA sont des projets intégrés. Par exemple, le projet de lutte contre la malnutrition infantile a un volet eau et assainissement avec des réalisations et réhabilitations, et de la sensibilisation. Idem pour le projet de renforcement de résilience des communautés qui a permis la réalisation de forages, de latrines, etc.
Mener à terme de grands projets n’est pas si aisé. Car les projets se mesurent à l’aune de la capacité des acteurs à assurer le « service après-vente ». Les acteurs chargés de prendre le relai pour une véritable pérennisation ne sont pas toujours dégourdis et engagés.
Pourtant, LVIA soutient qu’elle renforce les capacités des structures publiques et des bénéficiaires. Même si l’ONG n’a pas proposé de micro-projet cette année dans le cadre de la Mission Faseau, ses premiers responsables espèrent en soumettre en 2019, convaincue qu’ils doivent apporter leur contribution effective à la protection et la promotion des droits à l’eau et à l’assainissement, de concert avec les autres ONG, OSC et médias.