Le Nigéria fait parti des pays les plus touchés par l’extrême pauvreté en l’Afrique de l’Ouest. D’après le rapport World Data Lab’s Poverty Clock, environ 90 millions de personnes, soit un peu près la moitié de la population nigériane, vivrait dans l’extrême pauvreté.
Les statistiques sont pourtant très controversées. Un grand nombre d’experts ne sont pas d’accord sur le moyen de mesurer l’extrême pauvreté. D’après la Banque Mondiale, les personnes en situation d’extrême pauvreté sont celles qui vivent avec moins de 1,90 dollar par jour. Néanmoins, la situation reste critique au Nigéria pour une partie de sa population et les accès fondamentaux tels que l’accès à de la nourriture de qualité, des soins de santé ou encore à l’éducation restent encore difficiles.
Pourtant, des solutions sont possibles. En effet, le gouvernement peut accentuer ses politiques en matière de lutte contre les inégalités et par conséquent réaliser les Objectifs de Développement Durables (ODD.) Voici trois exemples de politiques à suivre.
Dans un premier temps, il parait essentiel pour lutter définitivement contre l’extrême pauvreté que le gouvernement doit investir davantage dans l’éducation des filles. Plus de 10 millions d’enfants ne sont pas scolarisés au Nigéria, dont la moitié sont des filles. Les deux tiers des enfants non scolarisés sont concentrés dans les régions du nord-ouest et du nord-est, régions ravagées par le groupe terroriste boko haram.
D’après le rapport de Oxford Poverty and Human Development Initiative intitule The 2018 Global Multidimensional Poverty Index (MPI), les régions les plus pauvres du Nigéria ont les plus mauvais indicateurs en matière d’éducation, suivi des problèmes de nutrition et de mortalité infantile.
Pourquoi investir davantage dans l’éducation des filles ?
L’éducation des filles est primordiale pour le bon développement dur pays et pour avoir un impact non seulement économique, mais aussi intergénérationnel. Par exemple, l’état de Kaduna a augmenté son budget pour l’éducation lors de cette dernière décennie. Ainsi, le nombre d’enfants scolarisés est passé de plus d’un million d’enfants en 2015 à plus de deux millions aujourd’hui.
Dans un deuxième temps, il faut que le gouvernement investisse de manière plus conséquente dans les domaines de la santé et du bien-être. Le domaine de la santé est tout simplement relié à la croissance économique, et par conséquent cela amènerait à réduire l’extrême pauvreté. Le Nigéria fait encore face à de nombreuses maladies comme la malaria, la tuberculose mais aussi à la mortalité infantile.
Enfin, le gouvernement doit être ouvert aux nouvelles opportunités économiques et investir dans la technologie. Développer l’activité économique est un moyen de lutter contre l’extrême pauvreté et ainsi d’offrir de nouvelles opportunités aux citoyens. Ainsi, en investissant dans le capital humain et en créant des emplois pour les jeunes et les femmes, cela aiderait les communautés rurales en leur apportant de nouvelles opportunités.
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