Premières rencontres africaines des logiciels libres.
ASSOCIATION AFRICAINE DES UTILISATEURS DE LOGICIELS LIBRES
OUAGADOUGOU ACCUEILLE LES PREMIERES RENCONTRES
Le ministre burkinabè des Postes et télécommunications, M. Justin Thiombiano et son homologue sénégalais Mamadou Decroix Diop ont présidé mardi 5 octobre 2004 à Ouagadougou les Premières rencontres africaines des logiciels libres.
Organisées par l’Agence intergouvernemental de la Francophonie et l’Association africaine des utilisateurs de logiciels libres (AAUL), ces rencontres se tiennent sous le thème : Mise en œuvre du plan d’action SMSI (Sommet mondial sur la société de l’information) de Genève en Afrique : contribution des logiciels libres .
Le ministre Thiombiaono a souligné l’importance des logiciels libres pour l’insertion de nos pays dans la société mondiale de l’information. Il n’est pas envisageable de réaliser l’objectif d’accès universel pour tous à la société universelle de l’information en ne favorisant pas l’usage des logiciels libres, a-t-il indiqué. Cet usage, nous la voulons active et bénéfique pour, d’une part, tirer profit des opportunités de l’économie numérique, et d’autre part éviter de tomber dans les travers de la consommation passive et tout azimut des produits qui nous sont proposés.
De l’avis de M. Diop, ministre de l’Information, de l’Intégration économique africaine et de la Promotion des technologies de l’information du Sénégal, l’Afrique n’a plus droit à l’erreur. Ayant déjà raté deux révolutions (agricole et indust
rielle), elle ne peut pas se permettre de rater la révolution informatique, dont les applications permettront à l’Afrique de promouvoir des secteurs aussi stratégiques que l’éducation et la santé.
Pour le coordonnateur de l’AAUL, M. Pierre Ouédraogo, ces rencontres visent à permettre aux participants de développer des produits pour l’exportation qui contribueront à l’accroissement de la richesse nationale, conformément à l’un des principes de la Francophonie qui est de favoriser la diversité culturelle. En effet, dit-il, les logiciels libres sont indispensables à la survie des communautés linguistiques.
Pendant trois jours, la quatre vingtaine de participants venus de 13 pays africains, réfléchiront, à travers des tables rondes et des conférences, autour des sous thèmes suivants : « Modèles économiques des entreprises de logiciels libres », « le gouvernement électronique », et « la migration des logiciels propriétaires vers les logiciels libres : expériences et leçons ».
Ismaël BICABA
[smsi]
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