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Les ministres africains de l'Environnement adoptent des mesures pour stimuler le développement durable



  • L'économie verte et son impact sur le développement durable en Afrique a été au coeur des débats des ministres de l'Environnement et des représentants des gouvernements de plus de quarante pays africains, réunis à Arusha, en Tanzanie, dans le cadre de la 14ème session ordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE) qui a clos ses travaux vendredi.

    Ils ont adopté des programmes phares et des décisions qui pourraient catalyser une nouvelle vague de développement durable sur le continent. Ils ont également convenus de rester pleinement engagés dans la mise en oeuvre des décisions contenues dans le document final de Rio +20.

    A l'issue de cette quatorzième session, la première depuis la fin du sommet de Rio +20, les ministres africains ont adopté une série de programmes phares et de décisions couvrant plusieurs domaines : le développement durable dans le contexte d'une économie verte inclusive, une position commune concernant les négociations sur les changements climatiques, et le renforcement du statut du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUE), basé à Nairobi.

    La Déclaration d'Arusha sur le développement durable, présentée au président tanzanien Jakaya Kikwete, souligne la nécessité pour l'Afrique de tirer parti des possibilités offertes par les résultats du Sommet Rio +20.

    Celui-ci a déclaré : "La conférence reconnaît l'économie verte comme un outil important pour la réalisation du développement durable et l'éradication de la pauvreté en Afrique. Toutefois, il est nécessaire de maximiser les possibilités de transition dans un large éventail de secteurs pertinents, allant de la gestion des ressources naturelles au transport, en passant par l'écologisation des systèmes énergétiques."

    Il a ajouté : "Les ministres africains ont donc décidé de mettre en place des mécanismes de soutien coordonné aux pays pour la promotion d'une économie verte. Ce mécanisme prendra notamment en compte le développement de partenariats, de stratégies nationales, la promotion de la coopération régionale et internationale et le transfert des technologies et du savoir-faire durable."

    Les ministres ont convenu d'appuyer une position commune réactualisée pour assurer la participation de l'Afrique aux enjeux prioritaires, tels que les discussions sur le climat menant à la 18e Conférence des Parties à la CCNUCC, à Doha.

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