Selon une étude de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI),
l'Afrique pourrait réduire son niveau de pauvreté plus rapidement en
privilégiant la production d'aliments de base plutôt que les cultures
d'exportation.
Les auteurs de l'étude réalisée dans 10 pays au sud du Sahara ont
indiqué : " L'une des conclusions importantes du rapport est qu'une plus
grande production de cultures de base, telles que le maïs, les légumes
secs, les racines, ainsi que davantage de produits d'élevage, tend à
réduire plus efficacement la pauvreté que la production supplémentaire
de cultures d'exportation comme le café ou les fleurs coupées ".
Selon l'étude, si davantage de ressources publiques sont nécessaires
pour générer plus de croissance agricole, " un tel investissement public
dans le secteur des aliments de base est assurément rentable ".
Les auteurs ont affirmé que la croissance dans le secteur des aliments
de base pouvait être plus bénéfique pour les pauvres que la croissance
dans le secteur des exportations agricoles.
Enoch Mwani, un économiste agricole de l'université de Nairobi, partage
cette théorie. " Le secteur des exportations agricoles est généralement
associé à de grandes sociétés, mais les pauvres dépendent
essentiellement des aliments de base pour survivre ".
M. Mwani a ajouté que la croissance de la production des aliments de
base n'avait pas seulement pour conséquence de réduire la pauvreté, mais
permettait également d'assurer la sécurité alimentaire.
Source : IRIN
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