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Le financement des projets agro-industriels d'Olam par la BAD, autorisé par le conseil d'administration



  • Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 26 juin, un prêt  de premier rang en monnaies locales équivalent à 80 millions de dollars, en soutien au programme d'investissement du géant singapourien de l'agro-business Olam en Afrique.

    Ce programme vise à approfondir l'intégration de la chaîne de valeur agricole du groupe Olam, à travers des investissements dans les activités de transformation du blé et de l'huile de palme en Afrique. Le programme comprend cinq sous-projets, respectivement au Cameroun, au Ghana, au Mozambique et au Sénégal. Olam Aviv Investment Holdings Mauritius, filiale à 100 % du groupe Olam, sera l'entité emprunteuse.  

    Le programme d'investissement d'Olam en Afrique, dans le cadre de la chaîne de valeur, devrait générer, selon la BAD, 600 000 tonnes par an de capacité supplémentaire de transformation du blé et un million de tonnes pour la chaîne d'approvisionnement en huile de palme avec l'infrastructure correspondante. Il devrait  créer 8500 emplois directs et indirects, dont 25 % pour les femmes, dans l'approvisionnement ainsi que des emplois dans la distribution.

    L'opération aidera également à développer le secteur privé, grâce au partenariat noué avec un groupe agro-alimentaire international, qui renforcera les rouages de la chaîne d'approvisionnement pour le secteur, ainsi que les marchés financiers locaux grâce à l'émission d'obligations. " Le programme d'investissement d'Olam  permettra d'améliorer la chaîne régionale d'approvisionnement alimentaire et d'agir comme un catalyseur en faveur de la création d'emplois et de la viabilité du secteur agro-alimentaire et, par là même, de la sécurité alimentaire en Afrique ", précise la BAD dans un communiqué. Et d'ajouter : " la taille du groupe Olam et la force de distribution existante auront un impact positif sur la coordination et l'intégration des marchés alimentaires et agricoles  qui sont extrêmement fragmentés du fait des frontières régionales, nationales et même locales, et de la prédominance de l'agriculture à petite échelle dans la région ".

     Source autorisée : Agence Ecofin

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