" Vous devez travailler ensemble pour améliorer la transformation de l'anacarde en Tanzanie. Sans ajouter de la valeur à nos noix de cajou brutes, il est impossible d'avoir un commerce équilibré en Tanzanie". Par cette déclaration, Maria Bilia, représentant du secrétaire permanent à l'industrie, au Commerce et au marketing, entend apporter une solution au paradoxe tanzanien. Le pays qui a longtemps été l'un des premiers producteurs mondiaux d'anacarde, représentant même 20% de la production mondiale dans les années 70, est actuellement en proie à un problème de transformation de l'anacarde qu'elle produit. On estime à 90% de la production nationale, la quantité d'anacarde brute exportée par la Tanzanie. Une situation qui cause un manque à gagner annuel de 110 millions de dollars et un déficit de quelques 45 000 emplois.
Face à cette situation, le pays est décidé à réagir. Un ensemble d'institutions étatiques et d'organisations non gouvernementales ont organisé à Dar es Salaam une conférence ayant pour thème : " Investir dans la transformation de l'anacarde pour la croissance économique et la création d'emplois. "
Ayant réuni environ 150 participants, nationaux comme étrangers, cette rencontre à débouché sur la conclusion qu'il fallait procéder désormais à une transformation locale de la noix. Pour y parvenir, les organes responsables du secteur mèneront des interventions auprès des établissements financiers, des partenaires techniques et des d'autres parties prenantes.
Il faut noter que la Tanzanie à produit 158 000 tonnes d'anacarde durant la campagne de l'année dernière.
Source autorisée : Agence Ecofin
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