" La fréquence des évènements météorologiques extrêmes montre que les effets des changements climatiques sont plus importants que ce que l'on pourrait penser ", a prévenu M. Ban avant son entrevue avec le Premier ministre du Burkina Faso, Luc-Adolphe Tiao.
" Les pays développés ont les capacités de faire face, les pays en développement n'ont pas les mêmes moyens ", a-t-il ajouté en expliquant qu'il était normal que les pays développés apportent une aide technique et financière aux pays en développement.
Actuellement en tournée au Sahel aux côtés d'une délégation comprenant notamment le Président de la Banque mondiale, Jim Yong, M. Ban a rendu hommage au Président burkinabé, Blaise Compaoré, et à son Premier ministre pour le rôle joué par leur pays dans la région.
" Le Burkina Faso joue un rôle actif au Sahel. Vous faites beaucoup pour que des solutions soient trouvées aux nombreux problèmes que connaissent la région et l'Afrique de l'Ouest ", a affirmé M. Ban.
" La région a trop souffert et depuis trop longtemps. Nous sommes ici pour écouter et surtout agir. Notre message est clair : la paix et le développement doivent aller de pair. C'est la leçon que nous avons tirée ", a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général et le Président de la Banque mondiale se rendront demain à N'Djamena, au Tchad.
[COP19-climat]
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Dossier Médiaterre sur la conférence de Varsovie sur les changements climatiques (592 hits)