L'extraction minière représente un potentiel considérable pour le développement économique et industriel de l'Afrique, « dernière frontière » où de nombreux gisements n'ont toujours pas été exploités.
Dans un entretien accordé à la Radio de l'ONU en marge d'une réunion d'experts consacrée à l'amélioration de la gestion de l'extraction minière en Afrique, Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire général du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) fait le point sur l'industrie minière africaine.
« Alors que la majorité des ressources minières dans le monde ont été exploitées, la dernière frontière, aujourd'hui c'est l'Afrique », un continent qui recèle énormément de gisements connus et d'autres qui n'ont pas encore été identifiés, explique notamment le Secrétaire général du NEPAD.
Ibrahim Assane Mayaki passe notamment en revue certaines des erreurs qui ont parfois contribué à transformer les ressources minières en malédiction pour l'Afrique, à savoir l'accaparement des bénéfices par l'élite, le détournement des revenus de l'exploitation et les problèmes environnementaux.
Il a aborde également les problèmes liés à la criminalité qui s'est développée autour du secteur de l'extraction en Afrique.