Un atelier consultatif de deux jours sur la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national en Afrique s’est achevé ce mardi, à Addis-Abeba, où les participants ont convenu de la nécessité du CAPC et de ses partenaires de continuer à soutenir les États membres dans leurs efforts de lutte contre le changement climatique.
Les CDN sont au cœur de l’Accord de Paris qui a été signé en 2015, établissant un plan d’action mondial pour que les émissions mondiales soient réduites afin d’éviter les changements climatiques dangereux en limitant le réchauffement climatique à moins de 2° Celsius. Les CDN représentent les efforts fournis par chaque pays pour réduire les émissions nationales et s’adapter aux impacts du changement climatique.
L’ACPC organisé l’atelier, l’un d’une série de nombreux, en vue du Dialogue Talanoa 2018, afin de permettre aux États membres de partager leurs perspectives et expériences sur la préparation et la mise en œuvre des CDN ; d’identifier les faiblesses et les points forts des CDN des pays africains ; d’aligner les CDN sur les plans de développement nationaux, l’Agenda 2063 de l’Union africaine et le Programme mondial à l’horizon 2030 pour le développement durable ; de financer les CDN, la technologie et de renforcer les capacités et autres sujets connexes.
Le Dialogue Talanoa, lancé en 2017 à la COP23 en Allemagne, est un processus mandaté par les Parties de l’Accord de Paris pour faire le point sur les efforts collectifs concernant la réalisation de l’objectif à long terme de l'accord et informer sur la préparation des CDN.
Dans son allocution d’ouverture, James Murombedzi, Responsable de l’ACPC, déclare que les États membres ont besoin d’un soutien substantiel pour atteindre les buts et les objectifs définis dans leurs CDN et que l’ACCP continuera à œuvrer avec eux.
Il dit qu’il est important d’aligner la mise en œuvre de la CDN sur les autres programmes nationaux de développement, en particulier le Programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine par une approche intégrée et une programmation conjointe pour une mise en œuvre rentable.
« À cet égard, l’ACPC a mené une enquête semi-structurée pour faire la lumière sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de la CDN en Afrique afin d’aider ses États membres à améliorer la préparation et la mise en œuvre des différentes activités spécifiées dans leurs CDN respectives ».
L’atelier a permis à l’ACPC de partager les résultats de l’enquête avec les États membres, les partenaires au développement et d’autres parties prenantes clés qui y ont participé. Il a également permis aux pays de partager leurs expériences et leurs défis en matière de préparation aux CDN et de préparation au dialogue Talanoa.
L’atelier a souligné les principales conclusions de l’enquête concernant l’état et la mise en œuvre des CDN ; établi un cadre de collaboration entre les États membres spécifiquement au niveau sous-régional pour le partage d’informations et d’expériences sur la mise en œuvre des CDN et encouragé l’échange d’expériences et d’expertise dans la mise en œuvre des CDN en Afrique.
Les participants ont également discuté de la spécificité sous-régionale des CDN et de la feuille de route pour leurs mises en œuvre et les moyens à mettre en place pour que les pays africains puissent améliorer les bonnes pratiques avec des moyens de mise en œuvre pour de meilleures mesures en matière de climat à travers les CDN, en particulier avec la participation du secteur privé et les capacités humaines et institutionnelles.
Les pays ont également reçu de l’aide en ce qui concerne la préparation du dialogue Talanoa et de la COP24.
Des points focaux nationaux des CDN, des représentants de la société civile, des partenaires de développement, le secteur privé et des universitaires ont participé à l’atelier.
Communiqué de l'ONU (711 hits)