Par Emilio Cattaneo, Directeur exécutif de Emerging Africa Infrastructure Fund
En cette Journée mondiale de l’eau, le Private Infrastructure Development Group (PIDG) se réjouit de la réussite d’un projet entrepris à Kigali pour améliorer l’approvisionnement en eau.
La grande usine de traitement, qui devrait être livrée en 2020, produira 40 mégalitres d’eau potable par jour, soit un tiers de l’approvisionnement total de la capitale du Rwanda. L’eau prélevée dans la rivière Nyabarongo sera traitée avant d’alimenter jusqu’à 500 000 usagers (particuliers, professionnels et industriels). Le projet de Kigali est un jalon important puisqu’il a donné lieu à l'un des premiers partenariats public-privé (PPP) conclus dans le secteur de l’eau en Afrique subsaharienne.
Trois membres du PIDG — à savoir l’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), le Fonds d’assistance technique (TAF) et le DevCo — ont contribué au financement du projet à différents stades de son développement. L’EAIF, qui avait déjà apporté son soutien à deux projets innovants au Rwanda (Gigawatt Solar et Kivu Watt), était idéalement placé pour monter un financement à long terme au profit du promoteur Metito, fournisseur mondial de solutions pour la gestion de l’eau disposant de 60 ans d’expérience dans le développement et la gestion d’infrastructures hydrauliques dans les pays émergents.
L’atteinte de l’Objectif de développement durable (ODD) no 6, à savoir garantir un accès universel à l’eau potable, passera nécessairement par la réalisation de nombreux autres projets de ce type dans les pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne et d’Asie.
Voici les enseignements clés à tirer de la réussite du projet de Kigali et dont on pourra s’inspirer pour d’autres projets...
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Source : Banque Mondiale
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