Montréal a battu des records de smog en 2005
Selon le rapport annuel du Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA) pour l’année 2005, la ville de Montréal a connu l’an dernier le plus long épisode de smog de son histoire. Celui-ci a persisté pendant neuf jours consécutifs, du 31 janvier au 8 février. Selon Claude Gagnon du RSQA, cet épisode de smog s’explique par l’utilisation des sels de voirie et du chauffage au bois dans certaines conditions météorologiques. Par ailleurs, la ville a aussi connu son épisode de smog estival le plus tardif, du 2 au 6 octobre. En tout, la métropole a connu 66 épisodes de smog l’an dernier contre 75 l’année précédente. Ce sont les particules fines (PM2,5)qui sont les principales responsables de ces épisodes de smog. Ces particules fines sont en fait des poussières ou gouttelettes en suspension dans l’air et dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns. Elles proviennent de sources très diverses mais la principale serait l’utilisation du chauffage au bois. La difficulté de contrôler ce polluant fait dire au rapport que « chaque fois que les conditions météorologiques seront propices à l’accumulation ou à la formation de PM2,5 , été comme hiver, nous aurons donc fort probablement une mauvaise qualité de l’air à Montréal. » Le rapport du RSQA souligne aussi les bienfaits de la journée En ville sans ma voiture lors de laquelle le centre-ville de Montréal est fermé à la circulation automobile. D’après les mesures effectuées par le RSQA à l’occasion de cette journée, les quantités de monoxyde de carbone à l’intérieur du périmètre fermé à la circulation étaient de 95% inférieures aux mesures prises à l’extérieur. Pour l’oxyde d’azote, cette proportion était de 87%.
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