Lors d’une visite guidée organisée le 16 juin à l’intention du représentant des États-Unis pour le commerce extérieur, Michael Froman, et du député Gregory Meeks, les responsables de l’aéroport international John F. Kennedy ont présenté les installations qu’ils utilisent pour assurer la sécurité du commerce et contribuer à la lutte contre le trafic des espèces sauvages.
À cette occasion, MM. Froman et Meeks ont souligné les avantages du programme commercial énoncé par le président Obama et noté le rôle que joue l’aéroport international JFK dans la lutte contre le commerce illicite des espèces menacées d’extinction.
« Les grands centres d’exportation, tels que l’aéroport international JFK, apportent une contribution inestimable à l’économie des États-Unis tout en faisant le nécessaire pour que les échanges commerciaux demeurent sûrs, a déclaré M. Froman. Aujourd’hui, nous pouvons observer directement ce que les responsables de l’aéroport JFK font pour contribuer à la lutte contre le trafic international d’espèces sauvages, une lutte qui constitue une priorité dans deux des plus grands accords commerciaux que nous sommes en train de négocier et entre dans le cadre de la stratégie plus vaste du gouvernement Obama contre le trafic des espèces sauvages. »
Le Bureau du représentant des États-Unis pour le commerce extérieur (USTR) s’attaque à la crise mondiale du trafic d’espèces sauvages en élargissant les efforts contre ce fléau dans le cadre du Partenariat transpacifique avec la région Asie-Pacifique et dans celui du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement avec l’Union européenne.
« J’apprécie vivement le fait que l’ambassadeur Froman ait pris le temps, malgré son programme de travail chargé, de visiter l’aéroport international John F. Kennedy, et de participer à une table ronde à York College, s’est félicité M. Meeks. L’ambassadeur Froman a pu constater par lui-même les efforts déployés à l’aéroport pour combattre le commerce illicite d’espèces sauvages et pour intercepter les produits qui sont le résultat du piratage de la propriété intellectuelle. »
« La grande demande de produits dérivés d’espèces sauvages a un effet dévastateur, mettant en danger un certain nombre d’espèces emblématiques, telles que les éléphants et les rhinocéros, et les menaçant même d’extinction », a souligné pour sa part la secrétaire aux affaires intérieures, Sally Jewell, qui devait participer à ce rendez-vous mais n’a pas pu le faire en raison de problèmes de transport. « La stratégie du président contre le trafic des espèces sauvages, y compris par le biais de la réduction de la demande tant aux États-Unis qu’à l’étranger, renforce le leadership de notre nation dans la lutte contre la menace à la sécurité mondiale posée par ce marché illicite qui encourage le braconnage et le trafic. »
Le trafic international d’espèces sauvages s’est considérablement accru au cours des quelques dernières années, en raison de la demande accrue en Asie de produits tels que les cornes de rhinocéros et les défenses d’éléphant. Ce trafic représente une menace à la sécurité internationale car il implique des éléments criminels de tous genres, y compris certaines entités terroristes.
Comme l’a rappelé M. Froman à la presse, les États-Unis voient dans le braconnage une menace parce qu’il est dirigé par des entités criminelles qui financent leurs activités avec les revenus du commerce illicite des espèces sauvages.
Le gouvernement Obama s’évertue à réduire la demande de produits illicites issus d’espèces sauvages aux États-Unis et à l’étranger. Le 11 février, le gouvernement a rendu publique la Stratégie nationale de lutte contre le trafic des espèces sauvages, un document exhaustif qui énonce les grandes lignes des efforts des États-Unis pour atténuer la crise que constitue ce trafic. Elle a pour objectif de renforcer l’application de la loi, de réduire la demande et de forger des partenariats pour combattre le braconnage et le commerce illicite.
Plusieurs agences du gouvernement américain, y compris le Service de la pêche et de la faune sauvage (U.S. Fish and Wildlife Service), l’Agence des États-Unis pour le développement international, l’USTR et les départements de la Justice, de la sécurité intérieure et d’État prennent tous part à cet effort.
Source : "IIP Digital" Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html
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