Les catastrophes et les chocs – naturels ou causés par l’homme – risquent de provoquer des crises au sein des populations en situation de précarité et de marginalité, annihilant ainsi les bénéfices du développement gagnés de haute lutte. La fréquence et l’intensité de ces catastrophes et de ces chocs ne cessant d’augmenter, il devient difficile de renforcer la résilience des communautés, surtout dans les pays confrontés à de graves problèmes socioéconomiques exacerbés par les effets du changement climatique.
Lors du sommet États-Unis-Afrique, les États-Unis et les pays africains ont réaffirmé leur volonté commune de s’attaquer ensemble aux défis posés par le changement climatique et la pauvreté ainsi que de s’associer pour renforcer la résilience à ce type de crise. Ils ont également souligné leur volonté de promouvoir un développement économique sobre en carbone ainsi que l’accès aux énergies propres sur le continent africain. Les éléments constitutifs de cette stratégie de coopération comprennent :
Le Partenariat mondial sur la résilience. Au sommet, l’USAID et la fondation Rockefeller ont annoncé le lancement d’un Partenariat mondial sur la résilience de 100 millions de dollars pour contribuer à protéger la vie et les moyens d’existence des populations les plus vulnérables. De judicieux investissements croisés dans les secteurs de la capacité de réaction, de l’adaptation et de la croissance économique inclusive peuvent aider les populations à mieux fonctionner au quotidien et, lorsqu’une crise surgit, à gagner en résilience. Le Partenariat concentrera ses efforts sur trois régions ayant des antécédents de forte vulnérabilité face à des chocs récurrents – Sahel, Corne de l’Afrique et Asie du Sud et du Sud-Est – et s’appuiera sur les actions déjà entreprises par l’USAID, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) en Afrique de l’Est, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les efforts en cours pour renforcer la résilience ont placé de nombreuses populations sur la voie d’un avenir plus sûr et plus durable.
Ainsi, en Ethiopie et au Kenya, nous avons contribué à améliorer la résilience des populations pastorales aux variations et changements climatiques en renforçant les systèmes d’alerte précoce en cas de catastrophe et nous avons amélioré la riposte aux aléas naturels. Au Sahel, nous avons intégré aux plans nationaux d’investissements pluriannuels la gestion des cycles de sécheresse et l’agriculture intelligente face au climat. Dans la corne de l’Afrique, en complément de ce soutien, des programmes financés par le gouvernement américain visent à renforcer la résilience aux crises récurrentes par l’accroissement des débouchés économiques, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, des conflits et des risques de catastrophe, le progrès en matière de santé et de nutrition. Mais avec l’augmentation des risques, bien d’autres points faibles demeurent. Le temps est venu de traiter à plus grande échelle la résilience et les actions s’y rapportant. Pour renforcer ces actions en cours et déterminer de nouvelles perspectives, le Partenariat sur la résilience sera chargé, dans trois centres mondiaux (dont deux en Afrique), des missions suivantes :
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Source : "IIP Digital" Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html
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