Comme d’autres formes de commerce illicite, le trafic d’espèces sauvages sape la sécurité des pays. Des réseaux de criminels bien armés, bien équipés et bien organisés, des insurgés et des agents publics corrompus exploitent la perméabilité des frontières et la faiblesse des institutions pour tirer profit du commerce d’espèces braconnées.
La demande sans précédent de produits issus du commerce illicite d’espèces sauvages, conjuguée au caractère inadéquat des mesures de prévention et à la faiblesse des institutions, a entraîné ces dernières années une explosion de ce trafic, lequel décime des populations animales emblématiques. Aujourd’hui, à cause des actions des braconniers, les populations de certaines espèces, éléphants et rhinocéros par exemple, risquent de diminuer considérablement, voire de disparaître carrément.
Au cours des cinq dernières années, des dizaines de milliers d’éléphants ont été massacrés par des braconniers et des réseaux criminels en Afrique. En 2013, plus d’un millier de rhinocéros ont été tués rien qu’en Afrique du Sud, et au rythme auquel ces animaux sont massacrés le record atteint en 2013 devrait être dépassé en 2014. Une action urgente s’impose dès maintenant, et les États-Unis fournissent le leadership et l’engagement nécessaires pour protéger notre patrimoine mondial et la faune menacée.
Signe de l’importance que les États-Unis et leurs partenaires africains attachent à la lutte contre le trafic d’espèces sauvages, le sommet États-Unis-Afrique a consacré une session spéciale à un dialogue sur ce thème, l’occasion de discuter des meilleures pratiques et des prochaines mesures à prendre face à cette crise internationale, y compris les moyens d’inciter les jeunes à s’attaquer à cette question. Le président Gnassingbé de la République du Togo, le président Pohamba de la République de Namibie, le président Bongo Odimba de la République gabonaise et le président Kikwete de la République Unie de Tanzanie ont été mis en vedette dans cette conférence en raison de leur rôle dans la lutte contre le commerce illicite sur le continent.
Source : "IIP Digital" Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html
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