Il est essentiel de faire preuve de courage politique et dŽunité si nous voulons que la dernière reprise des négociations commerciales de Doha aboutissent à un accord susceptible dŽaider les pays les plus pauvres à mieux tirer parti de la croissance économique mondiale, ont déclaré le 8 octobre la Directrice générale adjointe de lŽOrganisation mondiale du commerce (OMC), Mme Valentine Sendanyoye Rugwabiza, et le Secrétaire général de la CNUCED, M. Supachai Panichpakdi.

Selon Mme Sendanyoye Rugwabiza, ces négociations constituent "le plus grand défi auquel est confrontée lŽOMC depuis sa création en 1995." Si elles échouaient, ce sont les pauvres qui en pâtiraient le plus", a-t-elle ajouté. Le cycle de Doha a été lancé en 2001.

Pour le Secrétaire général de la CNUCED, les pays devraient être aussi unis que possible et apporter le plus grand soutien possible à ces négociations. Bien que la mondialisation et la libéralisation donnent de bons résultats dans certaines régions du monde et au sein de certaines catégories de la population, ce nŽest pas le cas partout ni pour tous. Il importe de faire en sorte que la mondialisation soit profitable pour tous si nous voulons une croissance économique mondiale à visage humain.