Depuis la fin du 20ème siècle, la question du réchauffement climatique est devenue l'une des problématiques prioritaires sur laquelle l'humanité s'est penchée. C'est une affaire très sérieuse, car elle concerne l'avenir de notre planète. Et ce n'est pas un hasard si l'on vit cette situation actuellement.
Partout dans le monde, on subit les méfaits du réchauffement climatique : canicule, pluies diluviennes, tempêtes, inondations, sécheresse, ouragans, etc. Les humains sont les principaux responsables (pour ne pas dire les seuls responsables) de cette situation. Trop longtemps, les pays industrialisés ont pratiqué des modes de développement qui ont été préjudiciables à l'environnement, et qui, aujourd'hui occasionnent tout un ensemble d'effets néfastes sur le présent et le futur de l'humanité.
En brûlant les substances fossiles (pétrole, charbon par exemple) pour produire de l'énergie et en abattant les forêts, nous avons dangereusement augmenté le taux de dioxyde de carbone (CO2) et autres gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Existant naturellement dans l'atmosphère, les gaz à effet de serre jouent un rôle important dans l'établissement d'une température d'équilibre permettant aux hommes de vivre sur Terre. Mais les activités humaines (industrie, transports, urbanisation, production et distribution de l'énergie, etc.) ont modifié leur concentration dans l'atmosphère contribuant ainsi au réchauffement de la planète.
Ainsi, il n'est plus à démontré que la pollution de l'environnement reste le principal facteur qui explique le réchauffement climatique. La pollution étant le résultat des interventions de l'espèce humaine dans la nature, il faut maintenant réfléchir sur un rapport plus humble et plus respectueux avec celle-ci. Parce qu'on n'aimerait pas que les habitants de la planète (particulièrement ceux des pays les plus pauvres) continuent à subir les conséquences catastrophiques de l'irrespect des pays riches et industrialisés à l'égard de l'environnement.
Aujourd'hui, plus d'un jugent que les changements climatiques sont un problème auquel est confronté le développement. Quoi que l'on pense du modèle de développement adopté par les pays industrialisés et reproduit par les pays émergents, un point reste certain : il ne pourra plus durer dans l'état actuel des choses. Tout ce que le monde a réalisé en termes de progrès est remis en question et l'on se demande si l'on est en droit de continuer ainsi. C'est pour cela qu'on parle désormais de développement durable. C'est-à-dire, un développement qui, en plus des facteurs de croissance économique, d'équité et de cohésion sociale, prend en compte le facteur écologique de préservation et de valorisation de l'environnement.
07/10/24 à 12h30 GMT