En visite au Japon pour des rencontres avec des responsables gouvernementaux, des chefs d'entreprises et d'autres représentants de la société civile, Mme Figueres doit assister jeudi à des consultations informelles organisées conjointement par les gouvernements du Japon et du Brésil, pour mettre en oeuvre l'accord de Cancun et préparer la prochaine réunion de l'ONU sur le changement climatique, à Durban, en Afrique du Sud.
Devant la presse, elle a une nouvelle fois salué les résultats obtenus à Cancun, soulignant qu'ils représentaient " une avancée solide qui renforce l'action mondiale et pose les bases du plus grand effort collectif que le monde ait jamais réalisé pout réduire les émissions de gaz à effet de serre ".
Après avoir rappelé que les accords de Cancún visaient " à maintenir l'augmentation moyenne des températures mondiales en dessous de deux degrés Celsius par rapport au niveau préindustriel ", Christiana Figueres a estimé que Cancun avait aussi abouti au " paquet le plus complet jamais mis en place par des gouvernements pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique ".
Elle a toutefois rappelé que " l'ensemble des promesses de réduction ou de limitation des émissions ne représentaient, selon la communauté scientifique, que 60% des efforts à fournir d'ici à 2020 pour que l'augmentation de la température mondiale reste en dessous de 2 degrés ".
Communiqué de l'ONU (1219 hits)
09/12/24 à 11h08 GMT