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Amnesty International estime qu'à Rio + 20 le développement durable doit être fondé sur le respect des droits humains



  • Les dirigeants du monde ont une occasion exceptionnelle, qui ne se présente guère qu'une fois par génération, d'établir un lien constructif entre développement durable et droits humains, ont affirmé mardi 12 juin Amnesty International et Human Rights Watch dans une déclaration commune adressée aux ministres de l'Environnement et des Affaires étrangères réunis à Rio.

    Les chefs d'État, responsables gouvernementaux et acteurs non gouvernementaux doivent se réunir du 20 au 22 juin 2012, à Rio de Janeiro, pour la Conférence des Nations Unies sur le développement durable " Rio + 20 ".

    Ils doivent faire le point des progrès effectués dans la mise en oeuvre des engagements pris en 1992 lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, qui avait abouti à l'adoption des Principes de Rio et de l' " Agenda 21 ", un plan d'action aux échelons mondial, national et local sur un large éventail de questions relatives à l'environnement et au développement.

    Mais bien peu de pays ont appliqué les Principes de Rio et les progrès sur les questions d'environnement ont été modestes.

    " À Rio, les dirigeants mondiaux devraient faire en sorte que le développement durable soit étroitement lié aux droits humains, a déclaré Jan Egeland, directeur exécutif adjoint à Human Rights Watch. Il est encourageant de voir que le nouveau projet de document final de la conférence contient une référence explicite aux droits humains, mais il ne va pas assez loin pour assurer que ces droits soient effectivement protégés. "

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