Le 11 juin 2012, le parlement chilien a adopté la " Loi de Torres ", qui soumet l'utilisation des antennes relais au principe de précaution préconisé par l'Organisation mondiale de la Santé.
La loi limite en premier lieu la puissance des antennes relais, qui ne pourra être supérieure à la moyenne des cinq pays les plus stricts de l'OCDE. C'est le ministère de l'Environnement chilien qui est désormais chargé de définir la norme maximale d'émission radio-électriques permise sur le territoire en respectant ce principe.
Elle réduit en outre l'impact urbain des tours d'antenne relais, et met en place une procédure permettant une participation citoyenne dans l'approbation ou le refus du permis de construire municipal. Ainsi, une permission préalable et un délai final d'exploitation devront être obtenus de la part des résidents locaux avant d'obtenir le permis de construire.
Les propriétaires fonciers pourront en outre exiger une réévaluation de taxes
pour leurs propriétés, et les communes sur le territoire desquelles les tours
sont installées devront recevoir une compensation financière de la part des
opérateurs de télécommunications, qui devra prendre la forme d'une contribution
à l'amélioration de l'espace public jouxtant les tours, à hauteur de 30 % du
coût de l'installation de l'antenne.
La loi devrait prendre effet cette semaine, et le Ministre Chilien du Transport et des Télécommunications Pedro Pablo Errazuriz s'est d'ores et déjà satisfait du fait qu'au-delà de la protection du paysage urbain, cette loi prend également en compte la santé des chiliens en suivant une approche de précaution telle que recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé.
[VEILEGI]
07/10/24 à 12h30 GMT