Le parc urbain Bangr-weogo, jadis une poubelle urbaine, suscite un intérêt capital pour la ville de Ouagadougou. Véritable laboratoire à ciel ouvert, ce poumon vert, comme on l'appelle communément, attire 400 à 1 600 visiteurs par jour. Dans ce bois sacré, plus de 900 espèces locales sur 1 400 que compte le Burkina vivent en symbiose avec dame nature. Cependant, ce patrimoine naturel est menacé par des intempéries et des actes anti-écologiques de certains de ses visiteurs. Qui de l'Homme ou de la nature elle-même constitue une menace pour le parc urbain Bangr-weogo ? Regard sur un patrimoine en souffrance.
Si des efforts ont été consentis pour la préservation et la valorisation de ce patrimoine, beaucoup de choses restent à faire pour sa survie. La faune et la flore sont victimes de nombreuses attaques et pratiques néfastes telles que les feux de brousse, la coupe du bois etc. Faute d'eau, les espèces animales et végétales menacées de disparition manquent également d'entretien adéquat. C'est le cas de la mare aux crocodiles présentement envahie par la jacinthe d'eau, nuisible aux espèces qui y vivent, notamment aux poissons et aux crocodiles. De part et d'autre des aires du parc, des déchets toxiques comme les sachets et des bidons en plastique jonchent le sol, malgré la présence de poubelles soigneusement posées à cet effet. Syndicat National des Enseignants Africains du Burkina (SNEA-B) (866 hits)
07/10/24 à 12h30 GMT