La situation économique et sociale du Sénégal est marquée depuis plusieurs années par une vulnérabilité des secteurs énergétique et agricole aux chocs exogènes, a indiqué, lundi à Saly-Portudal, Alioune Badara Kaeré, spécialiste des changements climatiques au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
"Les crises alimentaire, énergétique et financière de la période 2006-2009 ont ralenti la croissance du PIB réel à moins de 3%, après une décennie de croissance au taux de 5% l'an en moyenne'', a relevé M. Kaeré.
Il en a dressé le constat lors d'un atelier de deux jours consacré au renforcement des capacités des parlementaires sénégalais sur les énergies renouvelables.
Selon lui, "au Sénégal, le profil des émissions de gaz à effet de serre par secteur se présente comme suit : 49% provenant du secteur énergétique, 37% de l'agriculture, 12% des déchets et 2% des procédés industriels''.
Il a estimé que "les bases d'une économie verte devraient à cet effet se fonder sur des politiques et programmes qui visent à redresser ces niveaux vers une tendance baissière, surtout dans les secteurs grands émetteurs comme l'énergie et l'agriculture''.
Mais ce choix doit être couplé à une politique ambitieuse de maîtrise de la demande d'énergie et d'une offre énergétique durable en cohérence avec les ressources financières et naturelles dont dispose le Sénégal, a-t-il toutefois affirmé...
(GIZ).
Source : www.senenews
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07/10/24 à 12h30 GMT