Mohamed Lamine Ndiaye, directeur du Programme juridique et économique de l'ONG Oxfam, a plaidé lundi à Dakar pour la promotion de l'intégration des changements climatiques dans les politiques nationales de développement.
L'Afrique produit un peu moins de 4% des gaz à effet de serre
dans le monde, mais les conséquences des changements climatiques sont les
mêmes, dans tous les pays et les continents, selon M. Ndiaye.
Il participait à une réunion sur "la stratégie post-Varsovie"
organisée par l'Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA, sigle
en anglais).
"Pour faire face à ce fléau (la pollution par les gaz à effet de serre),
a-t-il ajouté, il est important que les gouvernements discutent avec les organisations
de la société civile et intègrent les changements climatiques dans les
politiques nationales."
M. Ndiaye pense "nous devons montrer l'intérêt de mobiliser davantage de
personnes et d'élaborer des stratégies fondées sur des faits
scientifiques" pour sauvegarder l'environnement.
"Nous devons nous mobiliser au niveau national, pour mettre la pression
sur nos Etats, car il y a un gap que nous devons combler. Il nous faut une
stratégie commune pour atteindre nos objectifs", a souligné Mohamed Lamine
Ndiaye, estimant que assez d'"efforts efforts ne sont pas fournis pour
réduire les émissions" de gaz à effet de serre en Afrique.
"Les organisations de la société civile doivent s'engager, avec les
gouvernements, dans la mise en oeuvre d'initiatives pouvant aider les pauvres à
avoir un environnement durable, et faire un meilleur plaidoyer en faveur d'une
justice climatique internationale", a encore dit l'expert d'Oxfam.
"L'Afrique connait la sécheresse, les inondations et les autres fléaux
climatiques qui impactent la vie des populations", a-t-il poursuivi.
SBS/ESF
APS
[COP 19]
09/12/24 à 11h08 GMT