Dans
la perspective d'une mise en place de la communauté de pratiques (CP) des
femmes transformatrices de produits halieutiques du département de Mbour, Enda
Energie, chargé de la mise en oeuvre du volet communication, en partenariat avec
Wetlands, a organisé un panel de dialogue ou " janoobi " à la mairie
de Mbour.
Cette approche
devra permettre de promouvoir des pratiques plus responsables, au regard des
problématiques environnementales liées aux activités de production le long du
littoral dans les zones de Mbour, Saly, Somone et Ngaparou.
" La
rencontre de Mbour porte sur une approche sous forme de forum intitulé janoobi
en vue d'impulser un dialogue, mais aussi des approches de développement de
marchés, de recherche de potentialités en passant par les femmes
transformatrices de produits halieutiques ", a indiqué Jean Pascal Coréa
de Enda Energie. Ces dernières seront mises en rapport, a-t-il expliqué, avec
d'autres acteurs qui vont interagir. Un dialogue qui, de l'avis de M. Coréa,
devra permettre aux Gie des femmes de décliner eux-mêmes les orientations
qu'ils souhaiteraient donner à leur communauté de pratiques et de rechercher
avec les uns et les autres les mesures et opportunités de lever des barrières réglementaires,
financières, technologiques et commerciales auxquelles ils font face.
Considérant qu'il s'agit, au-delà du sous-secteur de la transformation des
produits halieutiques, de prendre en compte les aspects liés à la gestion des
déchets, Jean Pascal Coréa pense que la notion de partie prenante devra couvrir
les organisations de pêcheurs et de mareyeurs, mais aussi les autorités locales
et les services techniques déconcentrés.
Par ailleurs,
soutient-il, l'approche filière qui favorise la valorisation des déchets issus
des activités de transformation (la production de farine de poisson ou
l'exploitation des coquillages ou algues) incite à élargir la notion de partie
prenante. Ainsi, note-t-il, les corps de métier, les professionnels du
tourisme, la chambre des métiers sont intégrés dans le processus pour faire en
sorte que les femmes aient des activités plus durables parce que génératrices
de revenus.
Amath Sigui NDIAYE
07/10/24 à 12h30 GMT