S'exprimant sur les faibles rendements de la production de maïs du Ghana, un scientifique britannique pense que la conception d'une variété de maïs génétiquement modifiée pour produire par elle-même l'azote nécessaire à sa croissance, pourrait être une solution.
Pour Giles Oldroyd, qui est professeur agrégé au Centre John Innes, un centre international d'excellence en science végétale et en microbiologie, le coût des engrais à base d'azote constitue un frein pour la pleine-exploitation du potentiel agricole du Ghana. "Le plus gros problème de la culture du maïs est qu'elle nécessite beaucoup d'engrais à base d'azote. Au Royaume-Uni, les agriculteurs achètent facilement les engrais à base d'azote, mais la plupart des agriculteurs au Ghana ne peuvent pas se permettre d'acheter ce type d'engrais." explique-t-il.
Face à cette situation, il indique que des travaux sont en cours pour apporter une solution à ce problème par le recours aux avancées du génie génétique : " Nous cherchons des moyens d'incorporer de l'azote au maïs en utilisant des techniques de modification génétique. Si nous y parvenons, nous pouvons alors mettre sur le marché des semences ne nécessitant pas le recours à des engrais organiques coûteux." affirme-t-il.
Si cette découverte, était réalisée, elle présenterait en effet un intérêt particulier pour les producteurs ghanéens qui ont récemment vu la suppression de la subvention des engrais par le gouvernement.
Autorisation de publication accordée par l'Agence Ecofin
07/10/24 à 12h30 GMT