Par Carolyn Lucey, associée en communication pour Solar Sœur, un réseau de femmes entrepreneurs promouvant une énergie propre dans leurs communautés en Afrique rurale.
Aujourd’hui, nous pouvons recharger un téléphone grâce à une lampe solaire portable ou proposer aux populations non raccordées au réseau électrique des réchauds éconergétiques faciles à utiliser et à un prix abordable. Toute la difficulté réside dans la mise à disposition des habitants qui en ont le plus besoin de technologies adaptées, bon marché et respectueuses de l’environnement.
Solar Sister est une entreprise sociale qui recrute, forme et aide des femmes africaines à développer une activité de vente d’éclairages et de réchauds propres dans leurs communautés. Le principe de départ, à l’origine de ce projet, est simple : il faut délibérément associer les femmes aux discussions autour de l’énergie.
Parce que les femmes sont les moins bien loties pour ce qui est de l’accès à l’énergie : dans l’immense majorité des cas, ce sont elles qui ramassent les combustibles pour alimenter les réchauds, elles qui doivent cuisiner dans des pièces enfumées et encore elles qui parcourent des kilomètres à pied pour remplir un jerricane de kérosène. Sans compter que, souvent, elles assument les dépenses énergétiques quotidiennes du ménage. Elles sont donc bien placées pour s’assurer que l’accès à l’énergie profitera bien à l’ensemble de la collectivité, en plus d’avoir une vision claire de la situation et de multiples relations au sein de la communauté. Nous l’avons constaté à maintes reprises sur le terrain : pour promouvoir l’accès de tous aux énergies propres, il faut miser sur la voix des femmes et leur sens de l’initiative.
Lire la suite de l'article du Blog de la Banque mondiale
Source : Banque Mondiale
[eco-genre]
Lire la suite de l'article du Blog de la Banque mondiale (844 hits)
07/10/24 à 12h30 GMT